Supplément à l’US de juin 2011

Quelques textes concernant les langues anciennes :

 tout élève doit pouvoir commencer le latin en 5e
s’il le souhaite : le latin fait partie des enseignements et des horaires officiels des classes de 5e, 4e et 3e (voir horaires du collège : http://eduscol.education.fr/cid46759/horaires-du-cycle-central.html), contrairement à d’autres enseignements !

 aucun texte officiel ne fixe de quota de latinistes
(ou dans d’autres disciplines d’ailleurs) par effectif total d’élèves d’un niveau.

 tout élève latiniste devrait continuer son option sur
l’ensemble du collège
, et en fonction des recommandations spécifiques pour l’étude du latin, stipulées dans le BO n° 3 du 20 janvier 2 000, p. 124 (http ://www.education.gouv.fr/bo/2000/3/default.htm ) : « L’enseignement du latin. Les élèves qui le souhaitent peuvent commencer l’étude du latin en classe de 5e, en tant qu’option facultative. On appellera l’attention des élèves et de leur famille sur le point suivant : l’option latin est un enseignement destiné à être suivi sur l’ensemble de la scolarité en collège puis en lycée, tout particulièrement pour les élèves choisissant un parcours littéraire ; il est en effet anormal de constater une déperdition de près du quart des élèves inscrits en option latin entre la classe de 5e et la classe de 3e ».

 tout élève de quatrième peut suivre deux options : « En plus des enseignements obligatoires, chaque élève peut suivre un ou deux enseignements facultatifs » (B0 du 21/02/2002,), donc une section euro est compatible avec le latin.

 commencer l’étude du grec n’implique pas l’abandon du latin : « Dans la mesure des possibilités des collèges (capacité d’accueil et organisation des emplois du temps), certains élèves peuvent suivre à la fois un enseignement de latin et de grec ». (BO 28 du 15 juillet 2004, http://www.education.gouv.fr/bo/2004/28/MENE0401438A.htm )

 Enfin, un élément qui concerne les enseignants :
on ne peut imposer une majoration de service (+ 1 heure non rémunérée) à un enseignant de langues anciennes au motif qu’il aurait 8 heures de cours avec moins de 20 élèves (par ailleurs, je tiens à préciser que c’est loin d’être toujours le cas ! ) car le latin et le grec sont enseignés en groupes et non en classe et un enseignant de langues anciennes fait souvent 8 heures (sauf s’il y a plusieurs groupes par niveau) et non plus... Nous avons bien que certaines inspections académiques essayent de récupérer des moyens sur le dos des collègues, et pas seulement de langues anciennes, mais il serait bon de respecter les textes (décret de 50 définissant les services des enseignants explicité par la lettre flash du ministère du 27 février 2007, qui, même si elle a été abrogée, a le mérite de rappeler de préciser le décret de 50 pour ce cas :
« Ces règles sont inchangées. Seul le terme de division remplace celui de classe, car il s’agit de l’appellation désormais en vigueur. La notion de groupe n’est pas prise en compte pour la majoration. Aussi, les enseignants qui interviennent devant des groupes inférieurs à 20 élèves ne se verront pas appliquer la majoration d’une heure (si la division/classe de référence compte plus de 20 élèves). Les professeurs qui enseignent devant des groupes restreints (inférieurs à 20 élèves) notamment en latin, grec, technologie, TP et TD de sciences expérimentales, langues vivantes... n’auront donc pas de majoration de service. »